Protéger, oui.
Bloquer, NON.

NON

à l’initiative pour la sauvegarde du lac de Gruyère et de ses rives le 28 septembre

On aime ce lac.

gardons‑le vivant et accessible à tous.

Nous partageons tous le même objectif : préserver le lac de la Gruyère. Mais cette initiative n’est pas la bonne réponse. Les lois actuelles permettent déjà de protéger efficacement cet espace naturel, comme le prouvent plusieurs projets bloqués ces dernières années. Inscrire des interdictions rigides dans la Constitution ne renforcerait pas la protection du lac, mais freinerait des projets utiles pour les habitants et visiteurs. 

En résumé

Pourquoi rejeter l’initiative « Sauvez les Laviaux »

Le droit actuel suffit à protéger le lac

Le lac de la Gruyère est déjà protégé efficacement par les lois fédérales, cantonales et les plans directeurs régionaux existants. Ces mesures juridiques solides garantissent une protection concrète et ont déjà empêché des projets jugés inappropriés.

Une interdiction figée empêcherait des aménagements utiles

Une interdiction constitutionnelle rigide bloquerait même les petits aménagements utiles comme des sentiers piétons, des accès sécurisés au lac ou des espaces naturels pour les familles, provoquant recours et paralysie inutile.

Une approche locale vaut mieux qu’une interdiction totale

Une gestion locale pragmatique est plus efficace qu’une interdiction constitutionnelle uniforme. Les acteurs locaux connaissent mieux les besoins réels et sauront protéger le lac sans bloquer inutilement des projets raisonnables.

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Pourquoi rejeter l’initiative « Sauvez les Laviaux »

En 5 points

01.

Des protections légales suffisantes existent déjà

Le lac de la Gruyère bénéficie déjà d’une protection complète et efficace grâce à la loi fédérale (LAT), aux plans directeurs cantonaux et régionaux, aux réserves naturelles et espaces réservés aux eaux. Ces dispositifs éprouvés ont stoppé efficacement des projets excessifs récents.

02.

Un texte constitutionnel rigide et imprécis

La Constitution cantonale doit rester générale et ne pas viser spécifiquement un site particulier. Inscrire la protection du Lac de la Gruyère créerait un précédent délicat, suscitant d’autres demandes similaires et complexifiant inutilement un cadre juridique déjà dense et efficace.

03.

Des risques concrets de blocage de projets utiles

Le texte constitutionnel proposé est plus restrictif qu’il n’y paraît. En pratique, il risquerait de bloquer même des projets modestes, tels que sentiers pédestres, accès légers au lac, aires familiales ou petites infrastructures de mobilité douce utiles aux habitants et visiteurs.

04.

Atteinte à l’autonomie locale

L’initiative prive les communes riveraines de leur liberté d’action. En imposant depuis la Constitution cantonale une gestion centralisée et uniforme des espaces autour du lac, elle nierait les réalités locales pourtant essentielles à une gestion efficace et adaptée du territoire.

05.

La solution existe déjà : le dialogue et la concertation

La meilleure façon de protéger le lac est la gestion concertée déjà pratiquée localement. Le Plan directeur régional de la Gruyère garantit la coordination nécessaire entre acteurs locaux et régionaux, assurant une protection réelle sans rigidité constitutionnelle excessive.

Lac de la Gruyère

Un lac pour tous

Le lac de la Gruyère est une fierté cantonale et un trésor environnemental que nous devons évidemment préserver. Pourtant, l’initiative populaire « Sauvez les Laviaux » est une réponse disproportionnée, inadaptée, et inutilement rigide à une problématique réelle, mais déjà résolue par les nombreux outils juridiques existants.

L’initiative renforce-t-elle vraiment la protection du lac ?

Non. Le lac de la Gruyère bénéficie déjà d’un cadre juridique très solide (LAT fédérale, plans directeurs régionaux, réserves naturelles, etc.). L’initiative ne ferait que compliquer inutilement ce cadre sans apporter de véritable protection supplémentaire.

Pourquoi est-il problématique d’inscrire cette protection dans la Constitution?

La Constitution cantonale doit rester générale, définissant les grands principes. Inscrire une protection très spécifique crée un précédent dangereux, entraînant la multiplication de textes constitutionnels locaux qui rendront la gestion territoriale complexe, lourde et peu efficace.

Est-ce vrai que cette initiative pourrait empêcher des projets utiles?

Oui. Le texte est formulé de manière rigide et imprécise. Cela signifie que tout projet d’aménagement, même léger (chemin pédestre, infrastructures de loisirs doux, etc.), pourrait être bloqué par une interprétation restrictive du texte constitutionnel.

Mais pourquoi s’opposer à une initiative si elle protège la nature?

Parce que protéger la nature ne signifie pas tout bloquer aveuglément. Une vraie protection se construit avec pragmatisme et concertation locale, pas en inscrivant dans la Constitution des interdictions générales et excessivement restrictives.

Que dire à ceux qui craignent une « Disneylandisation » du lac?

Cette crainte légitime est déjà pleinement prise en compte par les lois actuelles. Le projet Goya Onda a justement été stoppé grâce aux règles en vigueur. Aucun projet de grande envergure n’est aujourd’hui réalisable sans une large approbation démocratique.

Cette initiative touche-t-elle à l’autonomie des communes?

Oui. Le texte imposerait une approche centralisée et uniforme, privant ainsi les communes riveraines de leur capacité à gérer leurs espaces communaux selon leurs propres besoins, réalités et aspirations locales.